Peu osaient le prédire. Valérie Pécresse ne s'est pas fait massacrer, pas davantage assommer, écrabouiller ou anéantir, contrairement au spectateur. Rien de substantiel n'est sorti de ce festival d'invectives et d'accusations réciproques, si ce n'est le constat, assez largement partagé, que Pécresse a tenu tête et a même remporté la victoire, comme le juge l'Express . Difficile de s'accorder avec ce diagnostic sur le plan des idées, au vu du charivari entretenu par les deux opposants. En revanche, la candidate a sérieusement bousculé Zemmour sur des sujets que l'on pensait mieux verrouillés par son contradicteur. Je pense par exemple à l'accusation (attendue) de l'attirance qu'il exerce sur des gens ouvertement situés à l'extrême droite (bras tendu, Zouaves, personnes trempant, semble-t-il, dans des cercles sympathisants d'un certain socialisme et d'un certain nationalisme). Zemmour s'est contenté d'assurer que ces individ
Chronique quotidienne sur la campagne d'Eric Zemmour