Pour faire chuter Zemmour ils invoquèrent Pétain. Ce fut Poutine. Les quatre outsiders directs de Macron sont dos à un mur qui semble celui des fusillés. La stupéfaction et la colère provoquées par l'invasion de l'Ukraine les a envoyés dans le camp maudit. Le camp des traîtres. Des collabos, entend-on aussi. Les déclarations de bonne intention ne suffisent pas à culbuter l'accusation qui pèse de sa masse immense sur les compromissions de la bande des quatre. Les petites phrases et coup de sangs égrenés depuis des années par Mélenchon et Zemmour en faveur du président russe leur reviennent comme autant de boomerangs traçant dans l'azur une trajectoire ensanglantée. Le prêt contracté par le parti lepéniste auprès d'une banque moscovite est exhibé tel un pacte empesté de soufre. La participation du Républicain Fillon au conseil d'administration de Sibur , contrôlé notamment par un proche de Poutine, est une autre preuve de l'étreinte fatale où se hasardent nos
Chronique quotidienne sur la campagne d'Eric Zemmour