Plus l'échéance approche, et moins tenir cette chronique n'a d'intérêt. Une résurgence de la vigueur zemourienne ferait un grand bien au commentateur, et l'on guette le frémissement d'un encéphalogramme résolument atone. Demain peut-être. Certains jours sont plats comme un discours d'Anne Hidalgo, quand d'autres répètent, à la façon de ces films idiots où le héros revit indéfiniment la même journée, des péripéties déjà vues, déjà vécues, déjà commentées avec les mêmes frivolités de vocabulaire. Tenez, entre hier et aujourd'hui : "Pour moi, la colonisation a été une bénédiction". Ouille ! La leçon de Zemmour à un jeune Guyanais ne pouvait pas rester inaperçue. Elle ne l'a pas été : Victorin Lurel, sénateur socialiste de Guadeloupe, communique aussitôt son dégoût de cette "pensée méphitique, historiquement et factuellement fausse et viciée." Méphitique , on l'aura noté, change heureusement de nauséabonde . À ma connaissance au...
Chronique quotidienne sur la campagne d'Eric Zemmour