Nul n'attendait de voir Zemmour, pour ses vœux à la presse, adopter un profil bas et tenter de mettre les journalistes dans sa poche. Eh bien, personne n'aura été déçu. "Dans un an, jour pour jour, je vous inviterai à l’Élysée, et nos relations ne seront plus les mêmes. Vous vous adresserez à moi avec respect, admiration, sollicitude et hypocrisie, comme vous le faites toujours avec les Présidents de la République. Et je vous répondrai avec une sympathie qui rompra de manière éclatante avec le style de mon prédécesseur, cet illustre « emmerdeur », selon l’autoportrait qu’il dresse de lui-même et qui, reconnaissons-le, est d’une saisissante ressemblance." Et l'homme le plus détesté de France, selon les journalistes, rappelle à ces mêmes journalistes que leur profession est la plus méprisée qui soit. Non qu'ils soient individuellement responsables de cet état de fait, ajoute le candidat, rappelant le poids de l'idéologie qui prévaut dans ce milieu où chacun ...
Chronique quotidienne sur la campagne d'Eric Zemmour