Le Conseil constitutionnel a tranché : douze candidats peuvent se présenter à l'élection présidentielle de 2022. Ils se nomment Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Philippe Poutou, Fabien Roussel et Éric Zemmour. L'électeur aura donc le choix entre l'étatiste dur, l'étatiste forcené, l'étatiste woke et l'étatiste chérissant des rêves de fer.
"Un salut nazi filmé au meeting d'Éric Zemmour à Toulon" titre le HuffingtonPost, montrant une courte séquence où un homme, assis dans le public d'hier, tend le bras droit. La vidéo complète semble plutôt indiquer un salut anodin et sans volonté de reproduire le geste national-socialiste. En écrivant cela je me fourvoie, car le journal reproduit la réaction de Reconquête : "Il s’agit d’un participant inconnu qui a été sorti du meeting. Aucun geste de la sorte n’est toléré dans nos meetings." Ah bon ! S'il a "été sorti du meeting", c'est alors que ce geste inadmissible faisait référence à une idéologie indésirable : l'aveu est dans la réponse. Zemmour et les siens attirent décidément de bien sinistres individus. Ce n'est pas forcément mieux ailleurs, observera-t-on. Sans doute. Cela ne retire rien à la gravité de l'incident, reconnue par l'entourage même du candidat, qui contribue à perpétuer le clair-obscur interlope où se complaît une certaine périphérie zemmourienne.
Le dernier sondage ne laisse entrevoir aucune rémission : Macron touche aux 30%, loin devant Le Pen qui, avec 18%, distance Pécresse, 13%. Zemmour, quatrième, est talonné par Mélenchon (11% et 10% respectivement). Le reste végète.
Sondage OpinionWay - 4-7 mars |
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