Emmanuel Macron : l'heure du bilan, selon Éric Zemmour. Dans une courte vidéo l'homme de Reconquête détaille les errements et les échecs de cinq années de présidence. Il renoue ici avec ses "fondamentaux", comme il se dit, l'insécurité, l'immigration, le grand remplacement. En ligne de mire, le débat tant attendu avant le second tour.
Le propos est net. Voilà les éléments de la discussion dûment posés, pour que chacun en mesure la portée et puisse juger en conséquence la réaction de l'interpellé. Problème : le président ne descendant pas dans l'arène, il n'est pas garanti que le débat ait lieu. Il y a plus : à l'allure où vont les choses, rien n'assure que se tiendra un débat d'entre-deux tours.
Prenez n'importe quel sondage, M. Macron l'emporte haut la main, quel que soit l'adversaire. La guerre menée par la Russie en Ukraine renforce encore le "réflexe légitimiste", avance BVA, si bien que M. Macron atteint des records dans les estimations.
Pourquoi mener bataille dans ces conditions ? Cela fait des années qu'il s'est posé en chef de guerre, contre la pandémie puis pour soutenir l'Ukraine. On ne change pas un chef de guerre au beau milieu des hostilités. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire - mais on triomphe.
Le président a déclaré sa candidature aujourd'hui par la publication d'une lettre dans la presse. Zemmour a préparé sa propre lettre, qui sera distribuée, ai-je compris, par des sympathisants lors d'une campagne de porte-à-porte. Dans cette attente, le candidat passe du bon temps au Salon de l'agriculture, caresse un agneau, embrasse des vieilles dames, sacrifie à la tradition de l'autoportrait avec des lycéennes et mouline ferme pour préparer du sorbet coco (aucun lien avec la nostalgie de l'URSS, précisons-le).
Éric Zemmour prépare du sorbet coco (lien) |
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