Zemmour donne sa position sur la situation en Ukraine :
"Ma position sur la situation en Ukraine", par Éric Zemmour |
Magnifique "en même temps" où se dissimule un renoncement. C'est le grand rêve d'un glacis finlandisé qui apparaît en filigrane dans ce discours. Pourquoi faudrait-il que des démocraties renoncent à se défendre face à une dictature militaire ? Eh bien, c'est parce que la dictature a peur, affirme le chef de Reconquête. À Philippe Val qui s'inquiétait de l'impérialisme russe, un journaliste du Figaro, je crois, répondait hier que son point de vue était celui d'une génération qui avait connu la guerre froide. Eh ! Précisément, M. Poutine est un résidu de cette même guerre froide, pourrait-on rétorquer à cet employé d'un journal que l'on pensait moins naïf. La comparaison avec la crise des Sudètes apparaît çà et là. Si des similitudes existent, soulignons une différente fondamentale : Hitler à cette époque-là n'avait pas les moyens de résister à la guerre que le monde libre aurait déclenchée. Aujourd'hui, nous avons affaire à un tyran surarmé, dont l'arsenal est depuis longtemps pointé vers des nations qui lui firent l'outrage de prendre leur modèle à l'ouest.
À une échelle plus petite se joue un autre drame. Les parrainages validés font toujours défaut à plusieurs candidats d'importance, et l'échéance est au 4 mars. Jean Castex lance un appel aux élus, un peu tard, sans doute, mais qui prend la mesure d'une situation semble-t-il sans précédent. Anne Hidalgo s'insurge : "... je dis juste qu’on ne nous prenne pas pour les idiots du village, quand même. Zemmour qui tient des propos antidémocratiques, négationnistes, extrêmement dangereux pour l’équilibre de notre pays et qui nous renverraient à une forme d’indignité au ban des nations, qu’au nom de la démocratie on vienne chercher des formules pour lui donner des parrainages, mais de qui se moque-t-on ?"
Madame le maire de Paris aura pu longuement réfléchir au négationnisme et à l'esprit antidémocratique pour avoir organisé une ravissante exposition à l'hôtel de ville sur Che Guevara, cette "icône militante et romantique".
"Icône militante et romantique", c'est précisément ce que certains pensent de Vladimir Poutine. Revenu d'entre les morts, le Dr Folamour pourrait s'exclamer : mein Führer, je ne marche pas.
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