Quoi ! Il a osé ! Il récidive !
Parmi les mille et une manières d'exciter Zemmour, l'usage du drapeau européen tient une place de choix. Celui qui "récidive" se nomme Emmanuel Macron, coupable, début janvier, d'avoir déployé la bannière étoilée sous l'arche sacrée de la Place de l'Étoile. Il fallut les assauts du "camp national" pour que les promoteurs de la chose se résignent à retirer l'outrage, si l'on en croit le narratif de Zemmour et compagnie (les pouvoirs publics, eux, assurent que rien de cela n'est exact, le retrait étant déjà programmé).
Macron "récidive" (lien) |
Et voilà que le pavillon cynique réapparaît, au même endroit, narguant ouvertement les patriotes indignés. On espère que Zemmour trouvera les mots justes pour placer quelques paroles assassines sur le sujet ce soir, face à Pécresse.
Un combat gagné d'avance, pour beaucoup, sachant que M. Zemmour "a un dossier énorme à sortir si Pécresse veut jouer des attaques sous la ceinture", prévient-on à Reconquête. Le débat de ce soir a déjà commencé en coulisses, et quelques stratégies ont filtré. La candidate LR attaquerait dur les "prises de position très poutinophiles" (sic) de son adversaire et, comme il se doit, sa vision des femmes. On ignore si ces deux sujets sont "sous la ceinture". Réponse dans une heure.
Les deux partis ont beaucoup à perdre en cas de faux pas, et il n'est pas certain qu'un Zemmour trop dominateur puisse se poser ensuite en rassembleur des déçus du LR.
YouTube a supprimé l'accès à sa vidéo de candidature. Certes, on l'attendait. Mais pas si tard dans la campagne. Le verdict rendu sur les citations indésirables a dû donner le coup de pouce qui manquait à cette suspension, c'est entendu, mais je ne sache pas que la plateforme soit connue pour s'encombrer de telles précautions afin de neutraliser les publications qui lui déplaisent. On saura un jour, peut-être, les dessous de cette histoire qui me paraît bien intrigante.
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