Zemmour au fil des jours

Si les sondages disent vrai, c'est une catastrophe : l'offre politique, outre son insigne faiblesse, consacrerait la position dominante de mouvements qui tiennent la liberté en horreur. S'ils se révèlent faux, le désastre n'en serait pas moins grand : l'incapacité de nos candidats à s'éloigner d'un modèle où règne une kleptocratie effrontée signe le naufrage de leur pensée. Comment ! Nous dit-on. Avec douze prétendants qui décrivent l'ensemble du spectre politique, allant des deux extrêmes en passant par toutes les nuances du centre, tout un chacun ne trouvera-t-il pas son bonheur ? La réponse est non. Ces douze candidats sont tous, sans exception, des étatistes forcenés. L'éventail des alternatives n'est qu'un leurre. Ce sera, pour les gens comme moi, un choix parmi les moins pires d'entre eux. On aimerait plébisciter le meilleur : ce sera un vote par défaut. L'extrémisme est à nos portes, préviennent des "défenseurs de la répub