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Articles

2 mars 2022, J moins 39

Éric Zemmour obtient ses parrainages in extremis . Le seuil est dépassé, et dans de fortes proportions, puisque 620 maires et élus lui permettent d'être officiellement candidat. Marine Le Pen est également qualifiée, avec une quantité plus faible, ce qui en l'espèce ne signifie rien pour l'élection. Le site non officiel parrainages-2022.fr offre la vision "en temps réel" des parrainages validés et publiés par le Conseil constitutionnel : si l'on se fie à ce que donne cette page, l'affaire devient compliquée pour Philippe Poutou, Christiane Taubira et Gaspard Koenig, le seul libéral à ma connaissance. Antoine Waechter ne dépasse pas les 4, à peine un peu plus que Guillaume Meurice, l'humoriste professionnel. Il s'est trouvé trois élus pour accorder un parrainage chacun à Florian Philippot, François Hollande et l'astronaute Thomas Pesquet. Cette petite victoire prend un relief supplémentaire quand on se souvient des paroles d'Anne Hidalgo, d

Premier mars 2022

Sondage Elabe/BFM ( lien ) Les derniers sondages pour le premier tour disent à peu près la même chose : Macron (pas encore candidat) largement en tête, suivi par Marine Le Pen (en baisse) et Éric Zemmour (en baisse aussi). Jean-Luc Mélenchon dépasse Valérie Précesse, en route vers les enfers. Ces chiffres ont été relevés au tout début de la guerre en Ukraine. Ce qui se passe là-bas porte un coup cinglant à Reconquête , évoluant entre les critiques acerbes de l'OTAN et les propositions "pour la paix" ou humanitaires de Zemmour  : "À Kiev et Karkhov, les rayons des magasins sont vides et la faim menace. Je demande la mise en place immédiate d'un pont-aérien [ sic ] pour ravitailler les civils ukrainiens afin de ne pas ajouter une crise alimentaire à la guerre." Un pont aérien, comme au temps du blocus de Berlin par les Soviétiques. Par les Russes, aurait dit De Gaulle. Ça ne prend pas. Personne n'approuve, hors quelques inconditionnels. La plupart invectiv

28 février 2022

Vladimir Poutine "est le seul coupable, incontestablement. C'est l'agresseur, c'est le seul coupable, il a décidé d'agresser et de ne pas respecter la souveraineté ukrainienne, donc c'est le seul coupable." Zemmour, sur RTL, énonce sans ambiguïté ce qui relève de l'évidence. Cela n'est certes pas inutile dans un monde de faux-semblants. Il continue en tirant sur le fil de l'évidence : "Ça ne veut pas dire qu'il est le seul responsable," poursuit le candidat. Autant enfoncer une porte sans battants à laquelle ne manque que la poignée. Comme de bien entendu, pour lui, les responsables sont les pays qui "n'ont cessé d'étendre l'OTAN", et naturellement, il se refuse à songer que cette "extension" s'est faite selon le vœu de nations "qui ne veulent pas mourir", pour reprendre l'un de ses mots favoris. Mais ce qui est bon pour la France devient inconcevable pour d'autres pays, dans l

27 février 2022

La guerre en Ukraine continue. Celle de nos rues aussi. Une équipe de tournage d'une série avec Omar Sy, Lupin , a été attaquée en plein jour à Nanterre. Les assaillants auraient dérobé l'équivalent de 300 000 euros. Gilbert Collard sur le braquage de l'équipe de tournage ( ici ) À Drancy, des Turcs se frotteraient à des Kurdes, au vu et au su des habitants du lieu. Zemmour : "Drancy, la ville où j'ai grandi, devenue un champ de bataille pour gangs de barbares." ( ici ) Ceux qui condamnent l'action russe, et ils sont nombreux, paraissent impuissants à réprouver la bataille qui s'est emparée de quartiers entiers, depuis bien des années, conflit sournois et incessant où se faufile un autre clash of civilizations (Christian Jelen : La guerre des rues , 1999, déjà). Inquiétante classe politique où les valeurs s'inversent en fonction de critères essentialistes. Pour les uns, il ne faut pas taper sur les Russes, comprendre leurs motivations et se convai

26 février 2022

"Meeting de la paix" d'Éric Zemmour à Chambéry. Quelque chose est cassé. L'affluence et la ferveur sont là, comme toujours, reconnaissons-le. L'équipe numérique du candidat, constamment vaillante, couvre la réclame, soutient la diffusion et assure l'après-vente. Le spectacle tient ses promesses, quoi qu'en en dise, sans que celles-ci soient absolument de nature à ravir l'honnête homme, mais admettons le professionnalisme qui entoure la prestation. Le hic est ailleurs. L'heure est grave et le sujet crucial. "Ce meeting sera davantage empreint de gravité que les précédents", annonce le candidat en préambule. Rien cependant ne devait lui assurer l'audience que la situation commande. Jamais le public réuni à Chambéry ne renonça au chahut. Ces personnes sont venues pour admirer leur mentor ("on vous aime !") et rire à ses piques bien senties, conspuer Macron, brocarder Pécresse. Zemmour, lui, n'était pas là pour blaguer. Il v

25 février 2022

Pour faire chuter Zemmour ils invoquèrent Pétain. Ce fut Poutine. Les quatre outsiders directs de Macron sont dos à un mur qui semble celui des fusillés. La stupéfaction et la colère provoquées par l'invasion de l'Ukraine les a envoyés dans le camp maudit. Le camp des traîtres. Des collabos, entend-on aussi. Les déclarations de bonne intention ne suffisent pas à culbuter l'accusation qui pèse de sa masse immense sur les compromissions de la bande des quatre. Les petites phrases et coup de sangs égrenés depuis des années par Mélenchon et Zemmour en faveur du président russe leur reviennent comme autant de boomerangs traçant dans l'azur une trajectoire ensanglantée. Le prêt contracté par le parti lepéniste auprès d'une banque moscovite est exhibé tel un pacte empesté de soufre. La participation du Républicain Fillon au conseil d'administration de Sibur , contrôlé notamment par un proche de Poutine, est une autre preuve de l'étreinte fatale où se hasardent nos

24 février 2022

Zemmour "condamne sans réserve" l'usage de la force par la Russie en Ukraine. Ce faisant, il s'attire une nuée de quolibets raillant son "retournement de veste" et rappelant (c'est de bonne guerre, si l'expression peut être ici employée) les multiples déclarations de compréhension, disons, qu'il a proférées et écrites à tout vent au sujet de la politique de Poutine. Quelques-uns, au contraire, lui reprochent sa prise de position qui fait peu de cas du traitement subi (ou supposément subi) par les populations russophones du pays maintenant envahi. Zemmour condamne ( ici ) Quelques heures plus tôt, le candidat avait détaillé sa position dans un communiqué : Communiqué d'Éric Zemmour sur l'intervention russe en Ukraine ( lien ) Mouais. L'Europe de l'Atlantique à l'Oural, encore une chimère gaulliste qui, précisément, fait fi de cette "logique des blocs" que Zemmour aime à citer quand cela l'arrange. On attendra enco

23 février 2022

La gué-guerre entre Reconquête et Wikipedia continue. Des administrateurs du site ont voté  le "bannissement" des sept personnes convaincues d'avoir voulu instrumentaliser l'outil au profit de leur parti. La riposte numérique est la promotion du mot-clef " Wokipedia " dans les tendances Twitter. Samuel Lafont illustre en un message ce qu'il entend avec ce terme : "Le militantisme anti Zemmour sur #Wokipedia", par Samuel Lafont ( ici ) Du côté de Wikipédia, on se félicite de la réaction unanime des administrateurs. Il faut comprendre ce bel ensemble : je n'aurais pas donné cher de la peau de celui qui aurait voulu apporter une nuance à l'ardeur générale, à lire les discussions où chacun se défend bec et ongles de porter la moindre réserve sur les événements. La chasse aux sorcières et peut-être déjà en cours. Le climat est détestable, comme il arrive souvent en ces lieux. Sachons raison garder : si Wikipedia se délite, le monde encyclop

22 février 2022

Zemmour donne sa position sur la situation en Ukraine : "Ma position sur la situation en Ukraine", par Éric Zemmour Magnifique "en même temps" où se dissimule un renoncement. C'est le grand rêve d'un glacis finlandisé qui apparaît en filigrane dans ce discours. Pourquoi faudrait-il que des démocraties renoncent à se défendre face à une dictature militaire ? Eh bien, c'est parce que la dictature a peur, affirme le chef de Reconquête . À Philippe Val qui s'inquiétait de l'impérialisme russe, un journaliste du Figaro, je crois, répondait hier que son point de vue était celui d'une génération qui avait connu la guerre froide. Eh ! Précisément, M. Poutine est un résidu de cette même guerre froide, pourrait-on rétorquer à cet employé d'un journal que l'on pensait moins naïf. La comparaison avec la crise des Sudètes apparaît çà et là. Si des similitudes existent, soulignons une différente fondamentale : Hitler à cette époque-là n'avait

21 février 2022

La grande peur des parrainages manquants revient dans l'actualité. Mélenchon, Taubira, Le Pen, Zemmour, et quelques autres, n'en ont pas réuni la quantité suffisante et crient à l'injustice du système. Il est vrai que voir deux candidats trotskystes, qui ne représentent rien, dans tous les sens du terme, aligner longtemps avant la date limite et sans aucune difficulté les précieux imprimés, dans le nombre requis, nous donne des indications sur l'état d'esprit ambiant. Les maires craignent pour leur sécurité personnelle (plus d'un "antifa" aimerait inscrire à son tableau de chasse un maire coupable d'avoir parrainé un "fasciste"). Ils craignent aussi pour les futurs financements de leur municipalité. À ces préoccupations il faut ajouter celle de voir combien la gauche totalitaire jouit d'une infinie mansuétude dans notre contrée. L'intégration des "pays de l'Est" dans l'Union européenne a fait l'économie d'

20 février 2022

Ni les bruits de bottes en Russie, ni la clôture des Jeux Olympiques de Pékin ne font taire le sourd grondement de la "guerre à bas bruit" qui saccage la France. L'un des messages de Mila sur les agressions qui l'ont visée ( lien ) La jeune Mila raconte comment elle s'est fait agresser "douze fois" en vingt minutes de balade, puis est allée porter plainte auprès d'une police qui s'est déclarée impuissante à agir. Le pire, si l'on peut dire, est que les agresseurs n'ont pas reconnu à qui ils avaient affaire, et que leur animosité n'était pas dirigée contre la "blaphématrice" condamnée par des radicaux. Ces violences sont celles qu'endurent les femmes aujourd'hui dans notre pays, souligne Mila : "Tous nos lieux, toutes nos places, nos parcs leur appartiennent maintenant. Sortir en étant femme en France, c’est une épreuve." Zemmour commente  : "Ces images sont insupportables. Ce fléau empoisonne la vie de

19 février 2022

Bizarre rassemblement de Zemmour au pied du Mont-Saint-Michel. Le public apparaît parsemé. 300 participants, se moquent les détracteurs. 2 000, rétorquent les organisateurs. Il est vrai que le discours a été annoncé tardivement, et que l'horaire a été avancé au tout début de l'après-midi pour éviter les coups de vent. L'image aussi est bizarre. La figure du Mont apparaît barrée par la croix oblique des filins qui assurent la sécurité d'une estrade bien vilaine. Cette laideur ne s'accorde guère avec la splendeur du panorama. Au moins l'installation disparaîtra avec le départ des organisateurs, contrairement aux éoliennes disséminées sur le territoire. Zemmour commence à vanter la beauté légendaire de "ce château de fées planté dans la mer". La citation de Maupassant tombe à pic, mais ne rachète pas l'abominable bande-son indéfectiblement attachée, semble-t-il, aux apparitions publiques du chef de Reconquête . "Précisons tout de suite que Saint

18 février 2022

Le mot-clef #Zemmour2eTour est en tête des tendances Twitter à l'instant à j'écris ces mots. L'offensive d'une équipe numérique décidément très efficace se fait l'écho du sondage qui tomba cette après-midi comme l'éclair surgi "d'un nuage noir où serpentait la foudre". L'IFOP donne Zemmour qualifié pour le second tour. On n'avait plus vu telle chose depuis l'automne. Les deux suiveuses, Mmes Le Pen et Pécresse, restent dans l'extrême voisinage, il est vrai, et moyennant la fameuse marge d'erreur il n'y a pas foncièrement de bouleversement dans l'électorat des sondeurs. Mais la sacro-sainte "dynamique" s'exprime ici, qui hisse l'homme de la reconquête à son plus haut niveau, et souligne incidemment la perte de vitesse de ses concurrentes directes. Ce n'est que justice dira-t-on, et l'on n'aura pas tort. Zemmour est porté par une cohérence et la charpente d'une idée interne que l'on p

17 février 2022

Nul besoin de remonter à l'histoire du faux tsar Dimitri pour faire l'expérience du temps des troubles. En cela, les élections actuelles nous comblent. Le transfert annoncé vers Reconquête de Nicolas Bay, que le RN voit sous la forme d'une taupe, s'est accompli hier soir ou ce matin, avec une célérité inaccoutumée. Ségolène Royale annonce son soutien à La France Insoumise , enfonçant encore davantage le PS dans les sables mouvants de l'impéritie. Anne Hidalgo reçoit le sage conseil de renoncer, et s'en offusque. À ses yeux , "cette campagne est très moche, vulgaire, violente". Comme Paris en 2022, Mme Hidalgo. Le Parti Radical de Gauche lâche Christiane Taubira. Plusieurs élus républicains joignent En Marche . Valérie Pécresse sollicite le soutien d'Édouard Balladur, l'obtient et pose aux côtés d'un homme cireux telle une effigie du Musée Grévin. Balladur ou pas, le Républicain Lorrain commente "l'effondrement de Pécresse".

16 février 2022

René Girard y verrait une magnifique illustration de sa théorie mimétique : ceux qui se réclament aujourd'hui de l'antiracisme tombent dans le racisme le plus élémentaire. Yannick Jadot, tout heureux que ses fines remarques sur le "Juif de service" n'aient pas fait les gros titres indignés des journaux bien comme il faut, croit bon d'ajouter un second mouvement à sa symphonie arc-en-ciel : "Quand vous voyez le meeting de Zemmour, où ce n’est que des Blancs et vous mettez un Noir derrière Zemmour, là c’est de l’affichage !" Si l'on comprend bien, il s'agirait ici d'un "Noir de service". Dommage que son discours ne soit pas allé au bout de sa logique, ce qui aurait peut-être brusqué l'humeur égale et bienveillante de la presse. On se félicite que de telles réflexions n'aient pas cours dans les partis respectables. Par exemple, LR. Ah, j'ai parlé trop vite. On me souffle dans l'oreillette que M. Patrick Karam, pro

15 février 2022

Trump ! NFT ! Pécresse dans le rétro ! Les 500 sont là ! Du calme. Il est des jours comme ça où tout se bouscule. Chaque événement vient enchérir sur le précédent, la vague grossit, s'élève, va déferler... Du calme, on a dit. Donc, d'abord, Zemmour et Trump se sont parlé au téléphone. Là, j'avoue être soufflé, bravo l'artiste. Il n'est pas très étonnant que les deux hommes aient bien des choses à partager, n'empêche, papoter avec Donald, ce n'est pas à la portée du premier venu. Mme Le Pen avait essuyé un échec, jadis, et voilà que Zemmour lui fait la nique. "Entretien chaleureux" avec Donald Trump ( lien ) L'entretien étant resté "chaleureux", on imagine que Zemmour n'a pas balancé à la face de l'ancien number one toutes les horreurs dont il tapisse ses livres et certaines de ses interventions. Comme le sentiment antiaméricain est très courant chez nous (il fait partie de notre ADN culturel) la chose ne remue pas grand monde

14 février 2022

100 000 adhérents au parti Reconquête . Zemmour fait comme Carrefour, où le cent millième client reçoit un panier choucroute Fleury-Michon gratuit, là c'est une certaine Corinne qui se voit honorée par un chef distinguant, dans le même élan, Jamila, la cent mille et unième adhérente. Célébration ( lien ) Corinne, Jamila, ben voyons . Il y aurait comme une subtile rouerie derrière le prénom des lauréates que je n'en serais pas plus étonné que ça. Mais quand la légende dépasse la réalité, imprimez la légende, tout le monde connaît le précepte. Et dans cette réalité légendaire, les deux nouvelles venues ont délaissé des Républicains en perdition. Le mot n'est pas trop fort, après le rassemblement unanimement décrié de Valérie Pécresse au Zénith de Paris. Parler en public, c'est pas son "truc", comme on dit. Et le contenu de son discours, ce n'est pas non plus son truc. Au fait, c'est quoi son truc, à Pécresse ? Le désarroi gagne la droite "classique&

13 février 2022

La journée de manifestations hier à Paris, avec son cortège d'événements associés, provocations, charges des forces de l'ordre, blessures, images tape-à-l'œil, hurlements contre la "dictature", c'est la même musique depuis des années, a éclipsé l'actualité zemmourienne. Le rassemblement de Saulieu n'est pour ainsi dire pas commenté par la presse. Il y a plus. Les manifestants (anti-Macron, anti-passe sanitaire ou vaccinal, se déclarant comme défenseurs de la liberté) recoupent pour une part la cible électorale de Reconquête . Or, Zemmour annonce qu'il fera bénéficier les policiers d'une présomption d'innocence. Le malheur est que ce sont ces mêmes policiers qui sont aujourd'hui accusés de commettre maints abus contre les protestataires. Le projet de Zemmour entre dans une passe périlleuse : si chacun, dans son camp, est d'accord pour que les heurts avec les "racailles" soient examinés prioritairement du point de vue des

12 février 2022

Saulieu, en Bourgogne. Face à une salle indisciplinée, Zemmour peine à dérouler son discours. Acclamations à contre-temps, hurlement épars et réactions inappropriées aux traits d'esprit ont ébranlé le candidat, ce qui ne l'empêcha nullement de réaffirmer ses thèmes favoris, avec une mention particulière pour la France rurale et les piques envers Pécresse. La péroraison, calquée sur celle du précédent meeting (Zemmour : "la fraternité entre compatriotes ?", la foule : "c'est nous !" ; "le peuple qui respecte le passé et l'avenir ?", la foule : "c'est nous !" ; la reconquête ?", la foule : "c'est nous !" ; "vivent nos pères et nos mères...", la foule, emportée par son élan et fort mal à propos : "c'est nous !"), n'avait ni la fraîcheur, ni l'entrain de son modèle, Zemmour se réfugiant derrière une curieuse réserve. La faute au déjeuner du Relais Bernard Loiseau, 2 avenue Bernard

11 février 2022

Pécresse à la baisse, Zemmour au détour. La grande peur des Républicains prend une nouvelle dimension au vu des enquêtes où le candidat honni monte tandis que leur championne piétine. Égalité à 15%, vient d'annoncer Le Point  : les deux candidats sont dans un "mouchoir de poche". Est-ce un mouchoir destiné à recueillir les larmes amères de la Présidente du conseil régional d'Île-de-France ? Cela ne fait aucun doute pour Reconquête , célébrant comme il se doit cette confirmation de la chute à venir. Le palier actuel accusera une pente qui fera bientôt verser l'amie Valérie du mauvais côté. Une fois avalée par le peloton mou de la grande course nationale, il lui faudra dire adieu à toute échappée salvatrice. L'extrait d'un discours dans lequel Mme Pécresse s'emploie à faire de l'humour à base de comparaisons avec La guerre des étoiles ne laisse présager aucune éclaircie. Ce passage tombe à plat et suscite un malaise certain, tant le trait d'espr