Trump ! NFT ! Pécresse dans le rétro ! Les 500 sont là !
Du calme. Il est des jours comme ça où tout se bouscule. Chaque événement vient enchérir sur le précédent, la vague grossit, s'élève, va déferler... Du calme, on a dit.
Donc, d'abord, Zemmour et Trump se sont parlé au téléphone. Là, j'avoue être soufflé, bravo l'artiste. Il n'est pas très étonnant que les deux hommes aient bien des choses à partager, n'empêche, papoter avec Donald, ce n'est pas à la portée du premier venu. Mme Le Pen avait essuyé un échec, jadis, et voilà que Zemmour lui fait la nique.
"Entretien chaleureux" avec Donald Trump (lien) |
L'entretien étant resté "chaleureux", on imagine que Zemmour n'a pas balancé à la face de l'ancien number one toutes les horreurs dont il tapisse ses livres et certaines de ses interventions. Comme le sentiment antiaméricain est très courant chez nous (il fait partie de notre ADN culturel) la chose ne remue pas grand monde, il est vrai. Dans le même ordre d'idées, Trump étant vu comme un redneck analphabète, il n'est pas certain que cette discussion fasse beaucoup pour le prestige de Zemmour. De toute façon, les présidents américains sont de perpétuels idiots aux yeux des Français, sauf Obama (je ne dis pas que c'est mérité, mais enfin, c'est ainsi). Avouons que le comportement erratique de l'hôte actuel de la Maison-Blanche conforte tout un chacun dans cette opinion.
Quand il ne cause pas avec Mr MAGA, Zemmour fait des propositions sur les cryptomonnaies. Je recopie l'une d'entre elles :
"Proposition 3 : Créer un régime fiscal ad hoc pour l’imposition de la cession des NFT (Non Fungible Token) en fonction de leur actif sous-jacent en les excluant expressément du régime de plus-value sur actifs numériques."
Ah oui, on savait bien qu'il fallait considérer l'actif sous-jacent de la cession des NFT dans les procédures d'impositions ! Là on se dit, il était temps, enfin un candidat qui ose, chacun ruminait la mesure dans son coin, lui il la met en lumière, pour le plus grand bien-être des plus-values sur actifs numériques. Si avec ça le vote des geeks anonymous crypto-bidouilleurs ne lui est pas acquis, c'est à n'y rien comprendre.
Moins-value pour Mme Pécresse, en revanche, qui perd un demi-point d'intentions de vote. Conséquence mécanique, Zemmour, tout en faisant du surplace, passe devant. On se frotte les mains à Reconquête. Pas trop fort tout de même, car si Pécresse baisse, Le Pen règne à droite et accentue son avance sur son nouveau dauphin. Il reste le symbole incontestablement fort, à l'instar du seuil des 500 promesses de signatures qui seraient bien là, patiemment recueillies par les petites mains qui inlassablement s'en furent quérir dans les recoins les plus secrets de notre grande et belle France les sésames si convoités.
Une nouvelle étape est franchie : le candidat incertain et réprouvé est désormais un prétendant.
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