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11 février 2022

Pécresse à la baisse, Zemmour au détour. La grande peur des Républicains prend une nouvelle dimension au vu des enquêtes où le candidat honni monte tandis que leur championne piétine. Égalité à 15%, vient d'annoncer Le Point : les deux candidats sont dans un "mouchoir de poche". Est-ce un mouchoir destiné à recueillir les larmes amères de la Présidente du conseil régional d'Île-de-France ? Cela ne fait aucun doute pour Reconquête, célébrant comme il se doit cette confirmation de la chute à venir. Le palier actuel accusera une pente qui fera bientôt verser l'amie Valérie du mauvais côté. Une fois avalée par le peloton mou de la grande course nationale, il lui faudra dire adieu à toute échappée salvatrice.


L'extrait d'un discours dans lequel Mme Pécresse s'emploie à faire de l'humour à base de comparaisons avec La guerre des étoiles ne laisse présager aucune éclaircie. Ce passage tombe à plat et suscite un malaise certain, tant le trait d'esprit s'abîme dans la plus parfaite indigence servie par un jeu en toc authentique. Au risque de joindre ma voix à celle des persifleurs, j'ajouterais que la référence à ce genre de films est préoccupante, angoissante même. On veut diriger la France et on se complaît dans cette soupe commerciale américaine devenue le fossoyeur du cinéma. Non, ça ne sent pas bon du côté de LR, souffrant d'une fuite de ses élus vers Macron. Rendez-vous dimanche pour le rassemblement au Zénith, où se jouera peut-être l'avenir de la campagne pour ce parti.

La réaction de Zemmour au trait d'humour de Pécresse
La réaction de Zemmour au trait d'humour de Pécresse (lien)

Dimanche, précisément, Damien Rieu, fidèle et remuant lieutenant de Zemmour, promet d'annoncer le vainqueur du trophée de l'islamodroitisme. Napoléon à Austerlitz, envoyant ses voltigeurs harceler les hommes de Koutouzov, ne procédait pas autrement.

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14 janvier 2022

Ils se disent Républicains, se sont comptés pour découvrir qu'ils sont mille quatre cent dix-sept, pas un de moins, tous déterminés à voler au secours de Reconquête. Une opération de pure esbroufe ? Possible. Le journal l'Opinion où parait cette tribune de précessistes consternés précise en bas de page : "Les signataires n’ont pas souhaité rendre publique la liste entière qu’ils ont cependant transmise à l’Opinion." Prudence élémentaire ou manœuvre de bas étage ? L'offensive se déploie aussi avec le site "Droite pour la France" ( www.droitepourlafrance.fr ). Mille quatre cents sympathisants ? Fi donc ! Nous avons ici affaire à un "collectif de 10 000 Républicains" qui adjure les électeurs de droite d'abandonner LR pour mieux embrasser la cause zemmourienne. Il n'est pas sûr que ce mouvement opportun soit effectivement fort de dix mille âmes, quand on lit que le nombre de visiteurs en ligne dépasse à peine ce total. Qu'importe, l

19 mars 2022, J moins 22

Calme blanc entre deux crises. Zemmour et les siens s'emploient à faire tourner des petits films où des soutiens du candidat se font insulter, agresser parfois, par des voyous. De la racaille, selon la terminologie consacrée. Le jeune Stanislas Rigault encaisse sans broncher une salve ordurière et s'attire les justes encouragements de son mentor. Si encore les injures étaient variées, mais non, toujours les mêmes mots, les mêmes expressions, où reviennent en boucle des énoncés peuplés de prostituées, de mères, d'homosexuels et de pratiques charnelles. À croire que tous les insulteurs de France proviennent d'un même moule. La chose devrait profiter à Zemmour, qui énonce la réalité sans fard, ou du moins la réalité perçue par bien des électeurs. Zemmour : "Ces images sont révoltantes" ( ici ) Cependant, l'envol tant espéré se fait attendre. Les remarques acerbes sur la mansuétude professée par l'ancien journaliste envers Poutine continuent de pleuvoir. O

4 mars 2022 , J moins 37

Emmanuel Macron : l'heure du bilan, selon Éric Zemmour. Dans une courte vidéo l'homme de Reconquête détaille les errements et les échecs de cinq années de présidence. Il renoue ici avec ses "fondamentaux", comme il se dit, l'insécurité, l'immigration, le grand remplacement. En ligne de mire, le débat tant attendu avant le second tour. Le propos est net. Voilà les éléments de la discussion dûment posés, pour que chacun en mesure la portée et puisse juger en conséquence la réaction de l'interpellé. Problème : le président ne descendant pas dans l'arène, il n'est pas garanti que le débat ait lieu. Il y a plus : à l'allure où vont les choses, rien n'assure que se tiendra un débat d'entre-deux tours. Prenez n'importe quel sondage, M. Macron l'emporte haut la main, quel que soit l'adversaire. La guerre menée par la Russie en Ukraine renforce encore le "réflexe légitimiste", avance BVA , si bien que M. Macron atteint des