Zemmour revendique une audience de 7 millions de Français, en 24 heures, pour son rassemblement du Trocadéro. Le total est obtenu en additionnant les audiences des différentes télévisions et chaînes de l'internet et en ajoutant les 100 000 personnes qui se sont déplacées, selon les organisateurs. On ne sait pas trop comment il en conclut que ce sont tous des Français (ou plutôt si, on sait qu'il est tombé une nouvelle fois dans le péché d'orgueil), et il ne peut ignorer qu'une connexion ne représente pas un citoyen. Mais assez de chipotage, je suis le dernier à penser que l'événement fut un échec.
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7 millions pour Zemmour (lien) |
Alors, les estimations piteuses, Zemmour s'en moque. Il croit dur comme fer à sa chance. La mobilisation, plus qu'une preuve, est un aveu surgi des profondeurs françaises. Le vote caché devient le mythe de cette fin de campagne, vénéré comme l'est, par-delà le Levant, le Mahdi des duodécimains. La ferveur zemmourienne n'avale pas la maigre substance des sondages. Ce sont deux mondes parallèles qui ne sauraient s'entendre. Inintégrables, comme l'huile et le vinaigre.
Guerre des rues à Sevran, troisième jour. Zemmour se rend sur les lieux et soutient les forces de l'ordre. "Comme il faut éradiquer les terroristes, nous éradiquerons la racaille qui pourrit la vie des Français", promet-il, oublieux une nouvelle fois de cette triste réalité : la racaille peut être parfaitement française et ses victimes étrangères.
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