"La culture française avant tout dans le programme d'Éric Zemmour", lit-on ici. Une brillante idée, bien tardivement portée sur le devant de la scène. Le combat est salutaire, et admettons que Zemmour fut l'un des seuls à parler du legs culturel français et européen, notamment dans la vidéo qu'il tourna pour Noël. Ce faisant il s'appliqua à donner le spectacle d'un schizophrène, louant les mérites d'un héritage dont il foulait avec une rare persévérance les acquis avec ses bandes-sons pour demeurés.
En fin d'article se trouve le programme entier, 70 pages tout de même, que je n'ai pas eu le temps, ni le courage, de lire. Enfin, quelques secondes m'ont instruit sur la foi accordée aux subventions et plus généralement à diverses mesures destinées à financer des projets de l'État, pour le bien-être de tous. La nuit est vite retombée sur les illuminations libérales qu'on avait cru apercevoir au début de la campagne. Le poids de la fiscalité serait tout de même revu à la baisse, grâce à l'arrêt des mesures pour les étrangers (je fais court) : peut-être. Le pari est risqué, et la philosophie même d'utiliser les impôts pour des projets hors du régalien devrait être questionnée.
Extrait du programme de Zemmour |
Je remarque toujours ce défaut bizarre d'inverser les "h" : il écrit tantôt EHPAD, tantôt EPHAD. Tiens, je serais curieux de savoir ce que signifie ce lapsus clavis pour un disciple de Freud. On se souvient que cet embarras apparaissait à plusieurs occasions dans son livre La France n'a pas dit son dernier mot. Comme quoi, il reste coéhrent.
Impossible de me faire une idée sur la prestation de Zemmour dans l'émission La France face à la guerre, trop tardive pour mes horaires. Il se dit que tout a été fait pour que Macron demeure quoi qu'il en coûte au-dessus de la mêlée. Je n'en sais rien mais je constate que dans le fatras ambiant notre président a une chance insolente : en conservant le changement d'heure (hiver, été), il redonne sans l'avoir voulu du sens aux économies d'énergies, sujet redevenu brûlant et comparable, selon certains, au choc pétrolier de 1973.
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