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6 janvier 2022

Parler de l'actualité sanitaire ? Taratata, je ne tomberai pas dans son panneau. D'accord, il n'a pas dit "taratata" mais pour le reste c'est bien ça. Ce matin sur Europe 1 Zemmour s'est dit résolument investi dans son combat pour l'identité nationale. Hors de question de courir comme tout le monde derrière le leurre manipulé "avec cynisme" par Macron, qui veut faire du COVID et du traitement réservé aux vaccinés-non-vaccinés le sujet central des débats. "Le sujet de la présidentielle c'est l'identité de la France", assène Zemmour.

C'est sans compter sur les signatures si difficiles à réunir. Zemmour aurait pour l'instant 300 promesses de parrainages. Insuffisant, d'autant plus qu'entre la promesse et la signature il y a encore un monde. Z propose à l'Association des Maires de France de créer des "pools" - pas des piscines, mais des systèmes permettant, sinon d'anonymiser, du moins de distendre le lien direct entre un élu et celui qu'il a parrainé.  Le principe est d'assurer suffisamment de voix à tous les candidats présentant un minimum de sérieux, de façon globale, indépendamment de leur parti. Une façon intelligente de retirer aux maires la menace d'une excommunion morale. David Lisnard a répondu que cette organisation ne relevait pas de sa compétence tout en admettant l'existence du problème (accessoirement, le président de l'Association des Maires de France est l'un des rares qui se soit sorti avec les honneurs, peut-être auréolé d'une victoire, d'un face-à-face avec Zemmour).

Le problème resterait entier, si l'on n'apprenait que Les Républicains s'arrangeraient pour parrainer M. Reconquête, sans le crier par-dessus les toits, mais en faisant en sorte que ça se sache tout de même.

Sondage : Macron toujours aussi insolemment haut, avec 23%. Ensuite, c'est un quatuor dans un dé à coudre, de Zemmour-Pécresse à 15% à Mélenchon,13%, en passant par Le Pen au beau milieu. Zemmour ne se détache pas. Il ne s'effondre pas non plus, faisant jeu égal avec des candidats de partis "historiques".

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