Zemmour tombe à 8%, assure L'Obs. Huit pour cent ! Ce n'est plus la caca, la cata, la catastrophe, c'est la bébé, la béré, la Bérézina. Lâche soulagement, c'est encore pire pour Mme Pécresse talonnée par Europe Écologie - Les Verts.
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Z plonge dans l'axe des Y (lien) |
Enfin, pire, ce n'est même pas sûr. Que les Républicains soient devenus un grand cadavre à la renverse, formant la paire avec son jumeau socialiste sous le linceul cachant ces disparus-qu'on-croyait-immortels, n'est pas vraiment une surprise. On ne doutait bien que les déroutes précédentes n'annonçaient rien de réellement brillant. Mais Zemmour, lui, n'en finit pas de tomber de haut. "Jusque-là, ça va"', croit-on l'entendre murmurer à chaque étage qu'il dégringole, comme dans la fameuse blague de Mon nom est personne. Assurément, le nom de Zemmour n'est pas personne, ce qui n'empêchera pas son brutal éparpillement sur le bitume de la réalité, dans un peu plus de 48 heures, produisant un bruit flasque qui hantera longtemps les cauchemars de ses partisans.
Manœuvre dilatoire ! Clame Zemmour. Fumisterie ! Rideau de fumée ! Humbug ! Les sondages ? Vile vétille. Calembredaine à la peine. Faribole de mariolle. Jamais candidat n'a été plus aimé, plus adulé, plus attendu, mieux espéré par un corps électoral maltraité par la doxa et rudoyé par le wokisme. Son rassemblement d'hier soir a réuni pas moins de 5 000 jeunes. Oh, pas des jeunes à casquettes, cela va sans dire, des jeunes comme il faut, qui incarnent le renouveau français, patriotiques et fiers de l'être, à qui il demande une minute de silence pour la victime du drame de Bobigny. Qui pleure vendredi dimanche rira, quand de l'isoloir surgira l'inévitable victoire. La France, alors, savourera les premières heures de sa nouvelle ère.
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