"Il grignote ses deux rivales", analyse un sondeur sur BFM. On ne commentera pas cette image qui ravira les adorateurs de Cannibal Holocaust, l'actualité étant déjà assez bien riche en horreurs, pour en considérer la substance : l'écart entre Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Éric Zemmour devient inférieur à la marge d'erreur. Dans tous les cas un second tour face à Emmanuel Macron s'achève de la même façon, une baffe plus ou moins retentissante qui donnera le top départ au second quinquennat du sortant. D'accord, mais cette petite musique de grignoti-grignota sonne comme un air de printemps aux oreilles de Zemmour et des siens. Il y a bien longtemps que l'hypothèse d'un Zemmour au second tour n'était plus évoquée par la grande presse. Eh bien, on y est presque.
Le président actuel, pas encore candidat, compte sur ses exploits sur la scène internationale, et vraisemblablement sur un allégement in extremis des règles à dormir debout qui encadrent une société en crise sanitaire, pour apparaître comme le sauveur et l'emporter haut la main.
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